Tour de France : l’exploit de Valentin Paret-Peintre, une masterclass RH
Il aura fallu attendre la 16ᵉ étape du Tour de France pour voir une victoire française. Et quelle étape : au sommet du Mont Ventoux, Valentin Paret-Peintre s’impose contre toute attente.
Un moment de résistance, d’instinct, de décision.
Et si ce type d’exploit disait quelque chose de nos façons d’agir sous pression, même loin du vélo ?

Depuis le départ de cette édition 2025 du Tour de France, la France attendait une victoire d’étape. Et alors que les espoirs s'amenuisaient, c'est un coureur de 24 ans, encore peu connu du grand public, qui s’est imposé au sommet du Mont Ventoux lors de la 16e étape.
Valentin Paret-Peintre n’était pas le favori. Mais ce mardi 23 juillet, le coureur de l'équipe Soudal Quick-Step a su lire la course, prendre un risque, résister à la pression… et gagner.
Ce qu’il a mobilisé ce jour-là ? Bien plus que des jambes. Une intelligence émotionnelle rare, à laquelle le monde de l’entreprise peut facilement s'identifier.
La victoire d’un profil atypique
Valentin Paret-Peintre, c’est un grimpeur hors format.
Petit gabarit. Gros moteur.
Bordélique, disent certains.
Instinctif, intense, imprévisible.
C’est aussi "un mec qui ose".
Il a vu l’ouverture. Il a pris le risque.
Il a résisté aux doutes, à la douleur, aux cadors.
Ce jour-là, ce n’est pas que le corps qui a gagné.
C’est la tête. L’intuition. La volonté. Sur la ligne d’arrivée, il déclare, sous le coup de l’émotion :
"Je ne réalise pas, une victoire sur le Tour de France c'est extraordinaire mais alors sur le Ventoux... Ben Healy était très fort sur ses attaques, je me suis dit 'c'est une victoire sur le Ventoux, tu peux pas lâcher. Dans les 100 derniers mètres j'ai eu du mal mais je me suis dit qu'il fallait que je le fasse"
Ce jour-là, c’est l’émotion qui a tout déclenché
Cette victoire, ce n’est pas un plan calculé. Dans une interview publiée sur le site internet du Tour de France, Valentin Paret-Peintre précise :
"Au départ je n’étais pas programmé pour faire le Tour de France, j’étais très déçu. Puis finalement on m’a fait venir pour aider Remco donc je n’avais absolument pas l’objectif de remporter une étape."
Pas une stratégie planifiée. Pas un raisonnement froid. Un sursaut viscéral. Une émotion forte, claire, intense. C’est l’émotion qui l’a fait tenir. Jusqu’à franchir la ligne, les jambes au bord de la rupture.
"C’est une victoire sur le Ventoux. Tu peux pas lâcher."
Ce qu’il a ressenti, il l’a compris. Il ne l’a pas repoussé. Il l’a transformé en force.
L’intelligence émotionnelle au cœur de l’exploit
Ce qui distingue vraiment Valentin Paret-Peintre, ce n’est pas seulement sa force physique ou son instinct, mais sa capacité à écouter et gérer ses émotions au moment clé.
Cette maîtrise émotionnelle, c’est ce que l’on appelle l’intelligence émotionnelle : la faculté de reconnaître, comprendre, et canaliser ses émotions pour agir efficacement.
Dans l’action intense au Mont Ventoux, le grimpeur de la Soudal Quick-Step a su :
- Identifier l’émotion forte qui le traversait,
- Laisser cette émotion le guider, sans la laisser le paralyser,
- Transformer cette énergie émotionnelle en force motrice,
- Garder le contrôle dans la douleur et la pression,
- Trouver la motivation intérieure pour dépasser ses limites.
Cette capacité est essentielle, que l’on soit sportif de haut niveau ou manager en entreprise.
Elle fait souvent la différence entre une réaction instinctive qui dérape et une action décidée, portée par le sens et la maîtrise de soi.
Ce qu’on ne voit pas dans les chiffres
Dans le sport de haut niveau, on mesure tout : cadence, fréquence cardiaque, puissance, calories.
Et pourtant, hier, ce n’est pas la puissance pure qui a fait la différence.
C’est la prise de décision au bon moment.
C’est la capacité à supporter une attaque, à croire encore en soi, à ne pas décrocher.
En entreprise aussi, les données sont partout : objectifs, KPI, ROI, temps de réponse, etc.
Mais parfois, la différence se joue dans l’invisible :
- Dans la manière dont une personne gère une tension en réunion,
- Dans sa capacité à dire "je tente" alors que tout pousse à l’immobilisme,
- Dans la façon dont elle réagit à un feedback difficile ou à un échec.
C’est là que TTI Success Insights entre en jeu : en rendant visibles ces mécanismes humains, pour permettre aux équipes de mieux se comprendre et de mieux performer ensemble.
L’exploit de Valentin, une leçon pour les leaders
Ce que cette victoire nous enseigne, c’est simple : ce n’est pas la compétence technique qui fait la différence.
C’est la capacité à mobiliser ses ressources internes dans un moment critique.
Pour cela, encore faut-il se connaître. Comprendre ses moteurs. Identifier ses zones d’excellence et ses zones d’alerte. Savoir ce qui déclenche notre énergie ou, au contraire, notre blocage.
Un bon leader ne cherche pas à tout contrôler. Il crée les conditions pour que chacun trouve son propre Ventoux à gravir, et les ressources émotionnelles pour y arriver.
Ces qualités ne se devinent pas au CV.
Elles ne sont pas liées au diplôme, ni à l’ancienneté.
Mais elles peuvent se repérer, se comprendre, et se développer, grâce à une lecture fine du comportement, des leviers de motivation, et de l’intelligence émotionnelle.
En conclusion : osez l'émotion
La performance de Valentin Paret-Peintre n’est pas seulement une histoire de sport.
C’est une source d’inspiration pour toutes les organisations qui veulent révéler le plein potentiel de leurs collaborateurs.
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