Partagez et enrichissez ce contenu avec votre perception

Nicolas Jordan, responsable du savoir-faire chez Rivalis : "L'humain est au coeur de notre système"

Le constat est alarmant. En 2017, on référence 160 dépôts de bilan par jour en France. Dans la plupart des cas, les petites structures sont touchées suite à un défaut de gestion. Nicolas Jordan, responsable du savoir-faire chez Rivalis, spécialiste du pilotage en entreprise, consacre sa carrière professionnelle à combattre ce triste constat. Mis sous les feux des projecteurs grâce à l'émission "Cauchemar en cuisine", Nicolas Jordan n'en oublie pas la réalité du terrain. Rencontre.

Le 22 jan. 2018 Illustration Nicolas Jordan, responsable du savoir-faire chez Rivalis : "L'humain est au coeur de notre système"
Partagez et enrichissez ce contenu avec votre perception

 

Nicolas Jordan aime les anecdotes. Celles qui marquent. "Quand j'étais petit, je voulais être pompier pour sauver des gens. Puis, je voulais aller en Afrique pour sauver des éléphants et maintenant, je veux sauver des entreprises. S'il n'y avait pas ce fil conducteur, je ne continuerai pas. "Pourtant, après des études de commerce, Nicolas Jordan ne se voit pas intégrer le monde du réseau en entreprise. "Je faisais un amalgame de ce domaine un peu grossier. Je voyais cela comme de la comptabilité dans des grosses franchises américaines "explique-t-il honnêtement. "Mais l'occasion d'intégrer Rivalis, qui ne portait pas encore ce nom, s'est présentée. Et cela dure depuis 23 ans !". Parmi ses motivations : "ne pas vouloir d'un job comme un autre, apporter du bonheur et sauver des entreprises tous les jours". La vocation de Rivalis est "d'accompagner des projets avec notre outil des gestions et de pilotage. Que ce soit avec des créateurs d'entreprise, des entrepreneurs en difficulté ou ceux qui veulent aller encore mieux. Nous sommes là pour les aider à se développer", résume Nicolas Jordan.

"Aider les entrepreneurs à atteindre leurs objectifs"

La priorité pour Nicolas Jordan, mettre l'humain au centre des préoccupations. "Il ne faut oublier que derrière les chiffres des faillites, il y a, avant tout, des hommes, des familles. Depuis le début de notre aventure, l'homme est au cœur de notre système. L'accompagnement, l'écoute sont importants. Souvent, les entrepreneurs ont la "tête dans le guidon". Nous sommes là pour les aider à prendre du recul et atteindre leurs objectifs. "Sur le terrain, Nicolas Jordan s'assure que le projet évolue dans le bon sens et apporte son expertise pour faire face aux difficultés. "Les patrons ont la responsabilité de l'ensemble du projet. Nous sommes là aussi pour les rebooster et exploiter les capacités de l'équipe. "La formation TTI Success Insights, notamment celle du DISC, lui a également apporté une nouvelle perspective dans son travail. "On s'est intéressé à cet outil notamment au niveau des couleurs pour reconnaître la personnalité des prospects et des clients. Désormais, ces codes couleurs font partie de notre langage. Je les utilise pour discuter avec les autres, me remettre en question aussi. Cela à changer ma façon de fonctionner sur certains cas dans mon quotidien" explique-t-il.

L'aventure "Cauchemar en cuisine"

Nicolas Jordan est, aujourd'hui, une personne connue du paysage audiovisuel français, grâce à l'émission "Cauchemar en cuisine", avec, en guest, le chef et Meilleur Ouvrier de France Philippe Etchebest. Le feeling est tout de suite passé. "Il y a un vrai lien entre lui et notre réseau, ce n'est pas seulement un coup de pub. Il se rendait compte que l'accompagnement manquait dans leur concept. Il fallait quelqu'un capable de professionnaliser l'expertise en pilotage d'entreprise et d'aider les chefs d'entreprise après l'émission." Et pour Nicolas Jordan, hors de question de changer. "Sans aucune prétention, le fait d'avoir des caméras ne change rien, même si le premier tournage a été surprenant. On reste dans la réalité, il faut être naturel, c'est assez facile finalement." Désormais, il intervient en amont sur la sélection des candidats et donne des nouvelles au chef sur l'avancée des dossiers. Avec un constat réaliste. "Un échec est dramatique. Tout ne fonctionne pas à 100%, nous sommes là pour aider les restaurateurs à trouver des pistes, à optimiser leur projet. Pour cela, le restaurateur doit être sérieux et à l'écoute." Dans l'autre sens, quand tout fonctionne, la satisfaction est au rendez-vous pour Nicolas Jordan. "Notre but n'est pas juste de faire gagner de l'argent. C'est de permettre à des chefs d'entreprise de réaliser des projets de vie. En sauvant des entreprises, on sauve des familles aussi. Certains ont pu réaliser leurs rêves. C'est ce qui me fait lever le matin. Cela me donne des frissons."

Articles susceptibles de vous plaire

Nos derniers articles

Intelligence émotionnelle à l’ère de l’IA : et si l’humain redevenait notre plus grand atout ?

À l’heure où l’Intelligence Artificielle transforme nos façons de travailler, de communiquer et même de décider, une autre forme...

Il y a environ 23 heures
Amazon, IA, fin annoncée des RH ? Non, leur vrai travail commence

Amazon annonce jusqu’à 30 000 suppressions de postes dans le monde, notamment dans les fonctions RH. Beaucoup y voient la preuve que...

Il y a 7 jours
La franchise en management : entre courage, loyauté et bienveillance

Chez Ninkasi, brasserie emblématique née à Lyon, la culture d’entreprise ne se limite pas à la bière et à la musique : elle s’incarne...

Il y a 9 jours

Articles à découvrir

Le télétravail à la carte : l’expérimentation d’Exoskills

La société lyonnaise avait lancé une expérimentation autour du télétravail juste avant le confinement. Le principe ? Imaginer un nouveau...

Il y a plus de 5 ans
“Les outils d'évaluation RH nous aident à mieux recruter, et à fidéliser”

Comment (mieux) recruter en 2023 ? C'est la question que tous les dirigeants et RH de France - et du monde - se posent. Partage de bonnes...

Il y a plus de 2 ans
Jean-Michel Besnier : « Est-ce que l’intelligence artificielle va prendre le pouvoir ? »

Jean-Michel Besnier, agrégé de philosophie, officiant dans l’enseignement supérieur depuis les années 80, s’est fait une spécialité...

Il y a plus de 7 ans