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Joseph Barat : « Le savoir-être est le critère N°1 ! »

Il y a eu la mode des burgers, des tacos, des sushis, place aux salades ! Le phénomène grandit et EatSalad a été le pionnier dans ce domaine-là en France. Désormais en plein essor, Joseph Barat, l’un des co-fondateurs de EatSalad, revient pour nous sur cette aventure.

Le 31 oct. 2018 Illustration Joseph Barat : « Le savoir-être est le critère N°1 ! »
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Comment est né EatSalad ?

L’idée est venue de mon frère quand il est parti à New York, il y a cinq ans. J’étais à l’époque manager chez Domino’s Pizza et il me dit qu’il existe un vrai engouement là-bas pour les salade-bars. Il me demande alors si je pense que cela peut fonctionner en France et je lui réponds « oui » immédiatement.

J’ai rapidement quitté mon travail, fait une veille concurrentielle et nous sommes repartis à New York puis Los Angeles, en Angleterre, à Paris… On est allé voir comment les salade bars fonctionnaient dans les grandes villes puis nous avons puisé toutes les idées intéressantes, notamment aux Etats-Unis, sur les produits et la façon de les servir. Le marketing, le fait d’être ouvert le soir et on a travaillé pendant un an sur les produits, la carte, les couleurs… Et on décide d’ouvrir le premier restaurant à Bordeaux.

Comment s’est passé le début de l’aventure ?

Cela a débuté très fort. On suit un cahier des charges vraiment établi, « une Bible », et on se force à suivre ce processus. Le deuxième restaurant a vu le jour très rapidement dans une zone différente, avec plus d’activités commerciales, et plus propices à une restauration le midi.
Mais on se rend compte qu’en étant aussi ouvert le soir, nous sommes arrivés à fidéliser des clients même dans des zones où il y a moins d’habitation qu’en centre- ville.

Comment en êtes-vous venus à créer un réseau de franchises ?

On avait déjà l’idée au début de l’aventure, mais après la réussite des deux premiers restaurants, il nous semblait que c’était le bon moment pour ouvrir un contrat de franchise et d’ouvrir le premier restaurant dans ce modèle-là. Le concept s’y prête parfaitement et cela permet de le dupliquer.
Avec l’expérience et en restant assidus sur notre façon de travailler, notre volonté de créer des franchises s’est confirmée. Nous avons accompagné notre premier candidat sur tous les points : les travaux, réalisation des plans, le recrutement des équipes aussi. Puis, on en a ouvert un autre, puis un autre.

Nous avons désormais un réseau de 17 restaurants et une dizaine de restaurants en construction. Le concept plaît nationalement.

"Ce qui a fait la différence, c’est la façon de servir le client"

Qu’est-ce qui a plu selon vous ?

Je pense que c’est le concept. Il y avait peu de concurrence dans le domaine de « la salade sur-mesure ». Ensuite, ce qui a fait la différence, c’est la façon de servir le client. On apporte de l’enthousiasme, un vrai service de qualité. En cas de soucis ou d’erreurs, on réagit immédiatement. On a un service-client qui plaît à nos clients.

Comment avez-vous fait appel à TTI Success Insights ?

Nous avions déjà fait appel à une personne que travaillait dans le même secteur et puis, nous avons vu qu’il y avait d’autres prestataires dans ce domaine dont TTI Success Insights.
Nous savions que nous recrutions des bons profils, mais nous avions peu de moyens de les jauger à part avec notre feeling. Mais, au vu de notre développement, nous nous sommes dit que c’était une aide indispensable pour nous apporter des preuves un peu plus tangibles de l’état du profil que nous allions choisir.

En quoi cela vous aide ?

Cela permet déjà de justifier un refus. Il y a un vrai appui écrit qui permet d’argumenter notre choix. Nous avons nous-mêmes passés le questionnaire et nous étions surpris des résultats alors que TTI ne nous connaissait pas. C’était la preuve que cela pouvait fonctionner aussi dans le recrutement des candidats à la franchise.
Sur certains critères, cela permet d’avoir des réponses sur un candidat que l’on ne connaît pas bien. Cela nous rassure dans notre choix sur certains points que l’on ne peut pas jauger par nous-mêmes : l’affiliation à un réseau existant, le respect des process,…

"Le savoir être est une des qualités premières chez un candidat"

Le savoir-être est donc primordial ?

C’est le critère N°1 ! Le savoir-faire, on va le transmettre. Et TTI Success Insights répondait à ce critère-là. Le savoir être est une des qualités premières chez un candidat, passez l'adolescence le savoir être est difficilement corrigible en revanche le savoir-faire, c'est nous qui le transmettons.
Donc oui, le savoir être est une qualité non négociable que chaque franchisé doit avoir pour intégrer le réseau Eat Salad.

Photo / DR

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